Maroussia Gentet

Fervente interprète de la musique du XX/XXIème siècle, Maroussia Gentet est une pianiste dont la sensibilité est depuis toujours investie dans la musique d'aujourd'hui, tout en cultivant un répertoire varié. Après avoir remporté le Premier Prix Blanche Selva et les Prix SACEM, Roussel, Jolivet, Ricardo Vines et le prix des étudiants au 13ème Concours International de piano d'Orléans en 2018, elle est membre du jury de l’édition 2024 de ce concours. Elle a été dédicataire de nombreuses œuvres de compositeurs et compositrices comme Madeleine Isaksson, Alex Nante, Philippe Schoeller, Hèctor Parra et Giulia Lorusso avec laquelle elle gagne le prix Yvar Mikhashoff Trust for New Music qui permet la création de Kémo-Vad en 2021. Après des études de piano au CNSMD de Lyon, sa ville natale, elle étudie avec Rena Shereshevskaya à l’Ecole Normale de Paris - Alfred Cortot, où elle obtient son Diplôme de concertiste en 2015 et se perfectionne en Diplôme d’Artiste Interprète classique et en Diplôme d’Artiste Interprète spécialité « Répertoire contemporain et création » (3ème cycle) au CNSMD de Paris, notamment auprès de Claire Désert et Florent Boffard. Amoureuse de littérature et du répertoire chambriste classique aussi bien que contemporain, elle achève ensuite un Master d’Accompagnement Vocal auprès d’Anne Le Bozec au CNSMD de Paris. Sa passion pour la recherche l’amène à être diplômée en 2023 d’un doctorat en Musique "recherche et pratique" au CNSMDP en partenariat avec l’Université Sorbonne Université. Sa thèse “Au cœur du sens de l’expérience pianistique. Construire la temporalité par la présence au mouvement.” tisse des ponts entre anthropologie théâtrale, phénoménologie, musicologie, recherches en danse et en psychomotricité pour nourrir l’interprétation pianistique. Passionnée par le partage de son art, elle est invitée par les ensembles Écoute, Cairn, Cbarré, 2e2m et s’épanouit en musique de chambre, en particulier à travers son duo avec la soprano Marie Soubestre ainsi qu’au sein du Collectif G qu’elle participe à fonder en 2021, actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac et qui rencontre ses recherches sur la présence au mouvement. © Crédit photos : Hervé Sarrazin